Le secteur du transport est le deuxième contributeur de gaz à effet de serre. Sa part dans les émissions de CO2 est de plus de 25% dans le monde et environ 40% en France.
L’importance accordée à la mobilité électrique est donc un enjeu crucial dans la transition écologique; c’est donc aussi un enjeu dans la lutte contre le changement climatique. Nombreux sont ceux qui remettent en question la propreté des véhicules électriques, disant que ceux-ci ne sont pas 100% propres. Voici donc un zoom sur l’impact environnemental des voitures électriques
L’impact environnemental des voitures électriques et thermiques
Les véhicules particuliers, qu’ils soient électriques ou thermiques, ont tous un impact sur l’environnement. Néanmoins, les atouts des véhicules électriques dans la réduction de la pollution sont aujourd’hui largement reconnus et prouvés.
En effet, selon une étude de la Fondation pour la Nature et l’Homme et la European Climate Foundation Le véhicule électrique dans la transition énergétique en France, l’impact d’une voiture électrique sur le changement climatique dans son cycle de vie complet en France est 2 à 3 fois inférieur que celui des véhicules thermiques.
Pour mieux comprendre les effets des voitures électriques sur l’environnement ; il faut prendre en compte les différentes phases de leur cycle de vie.
Le tableau ci-dessus, extraite de l’étude Le véhicule électrique dans la transition énergétique en France, montre le potentiel de réchauffement global en tonnes d’équivalent CO2 (t CO2 -éq) pour 2016 et 2030. Celle-ci représente les différentes phases du cycle de vie d’une citadine thermique (VT) et d’une citadine électrique (VE) ainsi que leur part dans l’impact sur le climat.
Quelles phases ont le plus d’impact sur l’environnement ?
On remarque que pour une citadine thermique, c’est la phase d’usage qui a le plus d’impact sur l’environnement, à hauteur de 75%. Cela s’explique notamment par l’utilisation de carburant et la présence du pot d’échappement. Celui-ci dégage en effet du dioxyde de carbone, des dioxydes d’azote et des particules.
Avec une voiture électrique, il n’y a aucune émission de CO2 ou de particules. En revanche, le frottement des pneus et des freins reste identique à celui d’une voiture thermique. Néanmoins, les freins sont moins utilisés avec un véhicule électrique car le frein moteur est beaucoup plus puissant.
Pour une citadine électrique, c’est la phase de production qui impacte le plus l’environnement. Celle-ci comprend la voiture (carrosserie, production d’acier et de plastiques) ainsi que la batterie, dont l’impact de l’extraction des ressources est non négligeable. Ainsi, 75% de l’impact sur l’environnement d’une citadine électrique provient de ces phases de production.
Néanmoins, des constructeurs comme Volkswagen cherchent à “verdiser” cette phase de production. En effet, les véhicules électriques de la gamme ID ainsi que leurs batteries seront produites dans des usines utilisant des énergies renouvelables.
La manière dont est produite l’électricité qui alimente la batterie détermine également l’impact environnemental du véhicule électrique. En effet, selon si le mix électrique repose sur des énergies renouvelables ou plutôt sur des énergies fossiles, cela entraîne un impact climatique plus ou moins important (ex : émissions de pollutions ou de gaz à effet de serre).
In fine, la voiture électrique impacte moins l’environnement
Globalement, si l’on prend en compte les phases de production et d’utilisation, la voiture électrique a un impact moins important sur l’environnement que son homologue thermique.
En conclusion, la voiture électrique est beaucoup moins polluante qu’une voiture thermique et a moins d’impact sur le changement climatique. Il reste bien sûr des leviers d’amélioration à activer, notamment pour la production des batteries. Néanmoins, de nouveaux procédés tendent à un monde plus vert et raisonné.
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